L’affaire du viol et le meurtre de la petite Angélique le 25 avril dernier suscite des débats sur le système judiciaire en France, notamment sur le suivi du suspect .
Invitée sur le plateau de ’On n’est pas couché’, la ministre de la Justice a évoqué l’affaire sordide qui a couté la vie à Angélique (13 ans). Elle se dit "bouleversée par ce qui est arrivé à cette enfant".
David Ramault, meurtrier présumé de la jeune fille, qui est déjà inculpé, " a effectivement déjà été condamnée pour un premier viol il y a 24 ans", a rappelé la ministre soulignant qu’il a "bénéficié des remises de peine classiques".
Le présumé meurtrier d’Angélique est inscrit dans le fichier qui recense les personnes qui ont commis des infractions sexuelles ou des violences, a fait savoir Nicole Belloubet. Le système judiciaire a prévu " un suivi socio-judicaire qui peut passer par des mesures administratives mais aussi par des mesures de type sanitaire et donc des soins psychologiques et médicamenteux", a détaillé la ministre. Toutefois, David Ramault n’en a pas suivi car le texte est " postérieur au premier crime qu’il avait commis"
Sur le plateau de l’émission ’On n’est pas couché’, Nicole Belloubet a martelé qu’"En tant que garde des Sceaux, je n’ai pas le sentiment qu’il y ait eu d’irrégularités juridiques".