Le ministre de l’Intérieur annonce l’installation de 2200 radars "pédagogiques" d’ici la fin de l’année 2011. Avant la fin du mois de juin, ce sont 200 appareils qui seront mis en service. "Un appel d’offre sera par la suite lancé pour la pose de 2.000 radars supplémentaires d’ici le mois de décembre".
L’objectif affiché est clair : "fin 2012, 4.200 appareils seront en service". Selon le ministre de l’Intérieur, ces nouveaux appareils ne remplaceront pas les panneaux qui signalent actuellement les radars fixes. Via la pose de ces radars pédagogiques, le gouvernement souhaite répondre aux critiques qui se sont enchaînées suite au Comité Interministériel portant sur la Sécurité Routière, orchestré au début du mois de mai. Le Gouvernement avait alors annoncé plusieurs mesures pour limiter le nombre de morts sur les routes, en autres la suppression des panneaux avertisseurs de radars.
Pour faire entendre l’importance de ce nouveau dispositif, le ministre de l’Intérieur a assisté ce lundi 30 mai à la substitution de l’un de ces panneaux par un "radar pédagogique" placé il est vrai quelques kilomètres en amont, dans la Somme.
Après de multiples rebondissements, les panneaux signalant la présence de radars fixes seront bien supprimés, d’ici un an à un an et demi. Au final, ils devraient être remplacés par des radars dits "pédagogiques". Selon le ministre, "le coût de cette opération sera nul pour le contribuable, car financé par les revenus générés par les amendes de la route". En ce qui concerne la pose d’un radar "pédagogique" , "cette opération coûte entre 3.000 et 5.000 euros" précise la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Michèle Merli.
Une fois encore, ce type d’appareil est mis en place afin d’indiquer aux automobilistes la vitesse à laquelle ils roulent mais ils sont non pénalisants.