Philippe Séguin est mort la nuit dernière à son domicile des suites d’une crise cardiaque, annonce l’UMP, confirmant une information de la radio RTL.
Sa femme aurait appelé le SAMU, mais les secours seraient arrivé trop tard pour le sauver, malgré un massage cardiaque selon LCI.
Philippe Séguin, né le 21 avril 1943 à Tunis, est mort ce jeudi 7 Janvier 2010 à Paris d’une crise cardiaque à son domicile, selon RTL.
Ancien ministre des Affaires sociales et de l’Emploi, président de l’Assemblée nationale française de 1993 à 1997, ce gaulliste chiraquien avait présidé le RPR, Rassemblement pour la République de 1997 à 1999.
Il a accédé au rang de Premier président de la Cour des comptes le 21 juillet 2004.
Aussitôt connu, le décès de l’ancien président de l’Assemblée nationale, grand pourfendeur du traité de Maastricht et gaulliste convaincu, a provoqué de nombreuses réactions.
"C’est évidemment une nouvelle qui me bouleverse parce que Philippe Séguin était un ami très cher, un homme passionné aimant son pays" et "pour la France c’est une grand perte", a déclaré sur RTL l’ancien ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, sénateur UMP des Hauts-de-Seine, qui était très proche de Philippe Séguin.
"Il était profondément pénétré par l’idée de la nation, de la République, c’était un grand républicain, un grand gaulliste", a-t-il dit saluant sa personnalité "passionnée".
"C’était un homme à caractère exceptionnel, il n’avait peur de personne, il résistait à tout, il avait de fortes convictions et beaucoup de courage, beaucoup d’audace", a déclaré l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, sur Radio Classique.
"Non seulement c’était un orateur, mais il avait ce trait de caractère qui faisait de lui une personnalité à fort rayonnement dont le vide marquera la vie politique pendant des années", a-t-il ajouté.