C’est dans la désunion que les militants des différentes organisations syndicales ont défilé dans plusieurs villes de France. Ils étaient environ 150.000 selon la CGT contre 1,2 million en 2009.
Le 1er mai est marqué par les traditionnels défilés des syndicats un peu partout en France. Cette année, le front syndical est descendu dans la rue en rangs dispersés. En France métropolitaine, la "CFDT réformiste est à Reims tandis que la CGT radicale essème ses cortèges un peu partout en France, notamment à Paris", rapporte Le Parisien.
Les militants de la FSU et ceux de Solidaires sont également dans le cortège parisien mené par la CGT. Force Ouvrière de son côté est rassemblée au "Mur des fédérés en hommage à la Commune de Paris".
A l’origine de cette désunion : l’accord national interprofessionnel (ANI). Si la CGT a rejeté ce projet, la CFDT considère qu’il constitue une réelle avancée pour les salariés. Une guerre intestine alors que le chômage ne cesse de grimper en France et le climat social est au plus bas.
La mobilisation du 1er mai a donc été modeste en France métropolitaine cette année. Elle a rassemblé entre 120.000 et 150.000 personnes à travers le pays, selon la CGT alors que les manifestations de 2009 avaient réuni entre 465.000 et 1,2 million de personnes.