Les contrôleurs aériens sont en grève ce mardi, pendant trois jours. Jeudi, des perturbations sont également annoncées sur les rails. Les voyageurs vont devoir prendre leur mal en patience.
La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler la moitié des vols prévus entre le 11 et le 13 juin dans huit aéroports : Roissy - Charles de Gaulle, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux. Même les compagnies low-cost sont concernées. TF1 annonce que 70 vols ont été annulés par Ryanair ainsi que 79 du côté d’Easyjet pour la journée de mardi.
Le mouvement a pour but de dénoncer les projets de la Commission européenne, qui souhaite libéraliser le secteur des contrôleurs aériens. Parmi l’ensemble des syndicats (SNCTA, CGT, CFDT, Unsa et FO) représentant les contrôleurs aériens de la DGAC, le syndicat autonome des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) craint "les conséquences directes sur la politique nationale des contraintes européennes" dans le secteur.
Selon la presse nationale, certaines compagnies, comme Air France et Ryanair, disent avoir été "pris en otage". Mais la DGAC explique qu’elle a demandé dès ce week end aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols et qu’elle a invité les passagers à rester informés. Un porte-parole a assuré à qu’« il n’y aura pas de cacophonie ni de passagers en errance ».
Du côté des rails, situation similaire. Dans le cadre de l’action menée par la Confédération européenne des syndicats contre l’austérité et leur protestation contre la réforme du système ferroviaire annoncée par le gouvernement, les syndicats représentatifs des cheminots, CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT, appellent à la grève ce jeudi. Les voyageurs de l’hexagone feront face à une semaine difficile.
La DGAC, de son côté, invite le public à "s’informer auprès de leur compagnie aérienne".
