Trois semaines après son adoption à l’Assemblée, la loi cadrant le droit de grève dans le transport aérien est désormais effective. Le texte a été publié dans le Journal Officiel paru ce mardi 20 mars, rapporte Le point.
À partir de ce mardi, chaque agent aéroportuaire qui décide de suivre un mouvement de grève est désormais tenu de se déclarer individuellement 48 heures avant, sous peine de sanction. Ce texte UMP adopté au parlement le 1er mars, vient de faire l’objet d’une publication au Journal Officiel.
Par ailleurs, selon les amendements apportés par la partie majoritaire au texte initial, le salarié en grève est tenu d’informer son employeur 24 heures à l’avance sur un changement d’avis.
Ainsi, s’il avait déjà entamé la grève ou l’aurait tout simplement annoncé mais qu’entre temps, il décide de reprendre son service, il devra informer obligatoirement son employeur. Ce nouveau dispositif a été également étendu au niveau des transports terrestres.
L’objectif d’Eric Diard (UMP), initiateur du projet, a été de prévoir les conflits, informer à temps les passagers mais surtout afin d’éviter la « paralysie » des aéroports.