Le projet de loi sur la sécurité et le terrorisme a été voté par 45 voix et seulement une abstention mardi soir à l’Assemblée.
Le dispositif qui permet la poursuite des Français commettant des actes de terrorisme à l’étranger ou qui s’y rendent pour suivre des entrainements djihadistes a réussi sa navette parlementaire. Après avoir obtenu les faveurs des sénateurs, il a bénéficié de l’aval des députés à l’Assemblée mardi 27 novembre au soir.
Ce projet de loi a été examiné en procédure accélérée, c’est–à-dire, une seule lecture par chambre. A la chambre Haute, ce sont les élus communistes qui avaient voté contre le texte. Lors de son passage à l’Assemblée, il a bénéficié de 45 voix et une seule abstention. Les élus du Front de Gauche ayant déjà annoncé qu’ils comptent s’abstenir au vote, rappelle Europe1.
De leur côté, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, tous deux issus du FN, ont affirmé avoir accordé leur voix au projet de loi.
S’exprimant à l’issue de ce vote ayant obtenu un large consensus, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a parlé d’un « texte de rassemblement » et s’est réjoui qu’il n’y ait pas eu de « vote contre ».