La porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse a rapporté à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi 26 octobre que la France sera vigilante sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques en Libye et en Tunisie.
La France suivra de près la situation en Libye et Tunisie, deux pays récemment libérés des dictatures. Pour écarter le danger de l’intégrisme musulman, la diplomatie française estime qu’il faut désormais "ancrer tous les partis dans le jeu de la démocratie".
Selon Valérie Pécresse, le président français Nicolas Sarkozy qui s’est exprimé en conseil des ministres "a rappelé que la France serait vigilante sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, notamment la diversité culturelle et religieuse et l’égalité des hommes et des femmes auxquelles la France est indéfectiblement attachée". Pour le chef de l’Etat français, la meilleure façon d’éviter les risques de l’extrémisme ou de la dictature est donc de "faire de ces printemps démocratiques une opportunité de développement économique et de progrès social".
La mise au point française fait suite à la montée en puissance des tendances islamiques en Libye et en Tunisie. Car au lendemain de la mort de Mouammar Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes ont annoncé leur intention d’instaurer la loi islamique, la charia, comme base de la république. Tandis qu’en Tunisie, le mouvement islamique Ennahda est sorti en tête des élections législatives du dimanche, revendiquant 40% des sièges à la nouvelle Assemblée constituante.