Ce mardi 11 octobre, plusieurs syndicats appellent les salariés à se mobiliser contre le plan d’austérité du gouvernement. En métropole, près de 200 manifestations sont prévues.
Cette grève nationale interprofessionnelle a été initiée par les syndicats CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires. Des préavis de grève ont aussi été déposés dans la Fonction publique territoriale, chez EDF ou GDF-Suez, ainsi que chez Renault, Airbus et Perrier. L’intersyndicale ne s’attend toutefois pas à une mobilisation massive, bien qu’environ sept salariés sur dix (69%) soutiennent l’initiative, d’après un sondage Louis Harris pour la CGT.
D’une seule voix, les syndicats réclament des "mesures urgentes" pour instaurer une "autre répartition des richesses". En clair, l’intersyndicale exige l’abandon du doublement de la taxation des complémentaires-santé, et la défiscalisation des heures supplémentaires.
Elle souhaite plus de soutien au pouvoir d’achat, ainsi que la mise en œuvre de la taxe sur les transactions financières. Cette journée de mobilisation a pour but de faire pression sur le gouvernement afin de placer l’emploi comme une priorité. L’intersyndicale demande en particulier l’arrêt des suppressions des postes dans la Fonction publique.
En métropole, des perturbations sont attendues au niveau des transports, d’autant que près de 200 manifestations sont prévues notamment à Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg ou Paris.