Suite à l’enquête menée dans le cadre de l’affaire Médiator, le propriétaire des laboratoires Servier a été mis en examen. Devant le juge, Servier a affirmé qu’il n’y avait eu « aucune tromperie » dans la mise en circulation du médicament anti- diabétique.
Jacques Servier, le patron des laboratoires Servier qui a été mis en examen (pour obtention indue d’autorisation, de tromperie et d’escroquerie), a attesté qu’il n’était "absolument pas dans le déni". Interrogé devant le juge, il a avancé qu’il n’y avait eu "aucune tromperie" quant à la mise en vente du médicament.
Il a également parlé, lors de cette comparution devant le juge, de son regret par rapport à l’atrocité des attaques médiatiques pour ses clients et ses employés et la position de sa société qui n’a pas été comprise, a rapporté son avocat, Me Hervé Témime.
Servier a tenu à expliquer que « les griefs ne sont pas justifiés » et que "l’autorisation de mise sur le marché du Médiator a été obtenue et renouvelée de manière régulière". "Rien n’a été dissimulé aux autorités sanitaires, sans bénéficier de traitement de faveur. J’affirme qu’il n’y a eu aucune tromperie", s’est-il justifié. En outre il a promis d’assumer ses responsabilités envers les patients.
Pour rappel, une somme colossale de 4 millions d’euros a été demandée à Jacques Servier comme caution.