Lors de son discours d’ouverture de la grande conférence sociale, François Hollande a insisté sur les trois défis à relever par les partenaires sociaux : compétitivité, chômage et redressement des comptes publics.
Ministres, syndicats, représentants du patronat sont réunis au Palais d’Iéna à Paris pour la grande conférence sociale lancée par le président de la République ce lundi. Pendant deux jours, 250 personnes vont se pencher sur différents thèmes : emploi, service public, retraites, redressement économique ou encore égalité homme/femme et la formation.
C’est François Hollande qui a donné le coup d’envoi de cette grande conférence sociale avec un discours adressé à tous les partenaires sociaux. "Il est temps de mettre la France en mouvement" a-t-il lancé lors de son discours d’ouverture.
Le président de la République a déclaré que "face aux plans sociaux, qui sont annoncés dans plusieurs entreprises et qui semblent avoir été envisagés depuis longtemps, l’Etat ne pourra pas rester inactif". Cette conférence sociale, lancée aujourd’hui doit permettre de définir la feuille de route et le calendrier des réformes sociales du quinquennat de François Hollande.
Il a appelé les partenaires sociaux à "faire évoluer notre modèle social pour mieux le garantir" tout en proposant des pistes de travail pour un "redressement productif". Un redressement qui passera par le "contrat de génération" qui sera mis en place début 2013 ou encore une évolution de la position de l’Etat "en tant qu’employeur, qui n’a pas non plus montré l’exemple".
A la tribune, le chef de l’Etat n’a pas manqué de tacler son prédécesseur d’avoir mené des négociations sources de "frustrations" pour les partenaires sociaux et qui ont conduit à ce "taux de chômage qui atteint près de 10% de la population".
Au Palais de d’Iéna, les partenaires sociaux vont se rencontrer pendant deux jours lors de différents tables rondes et faire des propositions au gouvernement.La grande conférence sociale prendre fin mardi.
Sources : France Info, Challenges.fr