Coronavirus : Agnès Buzyn défend sa gestion de la crise devant les députés

Agnès Buzyn s’est retrouvée sur la sellette, face aux députés désireux de "tirer les leçons" de la crise du coronavirus, mardi. Pendant plus de trois heures, l’ancienne ministre de la Santé s’est défendue d’avoir manqué d’"anticipation" et de "réactivité" pour préparer le pays à l’épidémie de Covid-19.

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"Vous ne pouvez pas dire qu’on n’a pas été réactifs"

Devant la commission d’enquête chargée d’évaluer la réponse gouvernementale à cette crise, Agnès Buzyn a confirmé avoir alerté l’Elysée et Matignon sur le "danger" potentiel du coronavirus, en janvier, comme elle l’avait évoqué dans des propos polémiques au journal Le Monde à la mi-mars.

L’ex-ministre a martelé : "Vous ne pouvez pas dire qu’on n’a pas été réactifs". En termes d’anticipation, la France a été "toujours en avance" par rapport aux alertes des organisations internationales, selon ses dires. Elle a rappelé qu’avant même que l’OMS ne déclare l’urgence de santé publique de portée internationale, fin janvier, des décisions avaient déjà été prises dans le pays. 

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"J’ai préparé notre système de santé"

Dès le 22 janvier, A. Buzyn aurait par ailleurs déjà "pressenti" la potentielle gravité de l’épidémie. Dès lors, elle aurait demandé un état de lieux des stocks d’équipements de protection, du nombre de lits de réanimation et de respirateurs. Comme les masques FFP2, plus protecteurs, étaient absents des stocks stratégiques d’Etat, une première commande avait alors été lancée.

Agnès Buzyn a assuré devant la commission d’enquête qu’elle n’avait jamais sous-estimé les risques liés à cette maladie. Elle a souligné qu’avant de quitter le ministère, mi-février, pour rejoindre la campagne des élections municipales à Paris, elle avait préparé le système de santé français.

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