Le ministère de la Santé, l’Anses et la Santé publique France ont donné une explication, pour la première fois, sur les cas des bébés souffrant de malformations congénitales.
Après deux mois de polémique sur les bébés nés sans bras dans l’Ain, la Loire-Atlantique et le Morbihan, les services du ministère de la Santé ont organisé ce jeudi matin un "point d’information". Ils ont notamment parlé du périmètre et de la méthodologie de l’enquête afin de déterminer les causes du phénomène.
Avec cette initiative à la demande d’Agnès Buzyn, le ministère espère arrêter les soupçons de dissimulation pensés par les Français et certains élus. En effet, l’eurodéputé (EELV) Yannick Jadot a récemment accusé les pouvoirs publics de n’avoir pas enquêté sur l’origine de ces malformations congénitales.
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Plusieurs questions restent sans réponses dans l’opinion publique à cause de cette affaire. L’objectif de cette conférence de presse est de répondre à ces interrogations. La Direction générale de la Santé va revenir sur la tenue de la première enquête auprès des familles touchées. Chacune d’elles a été questionnée son alimentation, ses habitudes de vie et l’environnement durant la grossesse. Après étude, aucune cause commune n’a été identifiée.
L’agence Santé publique France (SpF) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ont été présentes sur place durant le communiqué de presse. Elles étaient chargées d’apporter un regard croisé dans cette affaire. Elles ont également abordé le fonctionnement du système de surveillance et d’alerte des malformations congénitales en France.
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(Source : Le Figaro)