Illustration SIPA
Alors que les résultats du bac sont dévoilés ce vendredi, les questions se posent sur la valeur actuelle de ce diplôme face aux problèmes du chômage.
Des milliers de candidats au baccalauréat se ruent devant les grilles des établissements ce vendredi pour consulter les résultats de l’examen. Les jeunes de 17-18 ans décrocheront le diplôme qui déterminera leur avenir professionnel. Certains diront qu’il est donné à tout le monde avec un taux de réussite qui a atteint la barre des 87,9% l’an dernier. Un chiffre critiqué par de nombreux observateurs qui estiment que c’est la raison pour laquelle le niveau est en baisse. Ce qui implique d’effectuer de longues années d’études à moins d’être condamné au chômage.
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Ce genre de discours peut plonger un ado fatigué et stressé dans le piège du défaitisme en pensant que le bac ne vaut rien. Ce qui est faux. Comme tous les diplômes, le bac représente une protection efficace contre le chômage. Un fait qui est prouvé par les données issues des enquêtes emplois de l’Insee. "À l’entrée sur le marché du travail, le taux de chômage des sans diplômes est de 53%, celui des détenteurs d’un BEP ou d’un CAP de 27,9% et celui des bacheliers de 21,9%", détaille le Huffington post qui révèle cette information.
Au fil des années, la hiérarchie n’a pas changé. Le taux de chômage des sans diplôme atteint 13,3% onze ans après l’entrée sur le marché du travail contre 7,2% pour celui des bacheliers. Pour les bac +2, les taux d’emploi sont de 4,6% et 4,7% pour les études plus longues.
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