A trois semaines du coup d’envoi du Baccalauréat 2013, le ministère de l’éducation nationale a annoncé de nouvelles mesures pour renforcer le dispositif anti-triche.
De nouvelles mesures de sécurité ont été annoncées par le ministère de l’éducation nationale afin de limiter la triche au Bac. Nouveauté pour cette année 2013, les détecteurs de téléphones portables feront leur entrée pour la première fois dans les salles d’examen.
Les 30 académies de France seront concernées, dont celle de La Réunion. Toutefois, "cela ne signifie pas qu’il y aura un détecteur par salle et nous ne souhaitons pas préciser combien seront en circulation pour que l’effet dissuasif soit préservé", précise-t-on au ministère. "On a demandé à chaque recteur de s’équiper mais ces détecteurs ne seront pas dans tous les centres d’examen", ajoute-t-on, sans donner plus de précisions.
Vincent Peillon s’engage à réduire le nombre de tricheurs en s’attaquant aux techniques de fraude les plus courantes. Dispositifs anti-triche dernier cri, ces détecteurs de téléphones portables, sous forme de "boîtiers", permettront de "détecter un téléphone allumé, que ce soit un smartphone ou un vieux Nokia".
Il faut savoir que les nouvelles technologies détenaient la triste palme de la technique de fraude la plus usitée en 2012 avec 166 cas sur les 419 recensés sur tout le territoire national. "Il ne s’agit pas que de fraudes liées aux smartphones, mais aussi de tentatives de triche à l’aide d’une tablette, d’un MP3, d’une montre téléphone, d’une calculatrice, d’une oreillette intra-auriculaire", explique le ministère de l’Education sur le site de 20 Minutes.
"La fouille n’étant pas autorisée, rien n’empêche en effet un candidat de dissimuler un smartphone et de le consulter, à la faveur d’une pause toilette, autorisée après la première heure d’épreuve", constate Le Figaro.
La vigilance sera désormais de mise afin de dissuader les tricheurs au Baccalauréat. La sécurisation accrue des sujets ou encore la mise en place des sanctions alourdies ont été évoquées. "Lors de la première épreuve, les consignes sur leur déroulement seront lues aux candidats et les sanctions en cas de fraudes leur seront rappelées", souligne le ministère de l’éducation nationale, qui accentue la surveillance pour éviter toute fuite de sujet sur internet, comme ce qui se passait en 2011.
Pour rappel, 71% des fraudes avaient été sanctionnées en 2012, contre 57% en 2011. Les sanctions avaient également été très sévères : ainsi 140 candidats avaient été interdits d’examens pendant un à cinq ans en 2012 contre 67 en 2011. Comme chaque année,
les résultats du Bac 2013 seront diffusés sur le site linfo.re en temps réel.