Le terroriste des attaques de l’Aude était censé rencontrer dans les semaines à venir les agents du renseignement. Une lettre de convocation lui a été expédiée, mais l’irréparable a été commis entre-temps.
Après des mois à surveiller discrètement Radouane Lakdim, les agents du renseignement voulaient le rencontrer directement. Ils ont donc expédié en mars une lettre de convocation pour un "entretien d’évaluation", selon une source policière. Les agents du renseignement voulaient déterminer le seuil de danger que représentait cet individu radicalisé. Le temps de se rendre à cette convocation malheureusement, le terroriste des attaques de l’Aude est passé à l’action.
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La convocation relevait de la procédure classique, car Radouane Lakdim faisait l’objet d’une étroite surveillance. Ce suivi a d’ailleurs été relancé en septembre 2017 après que le terroriste de Carcassonne avait consulté des sites djihadistes. À l’époque, les policiers avaient instauré une surveillance physique et un contrôle de ses fadettes, à savoir un contrôle des contacts qu’il avait par le biais de son téléphone. Encore une fois, il n’a été trouvé nulle part une quelconque intention de passage à l’acte terroriste. La surveillance piétinait depuis 2013, année de début de suivi de Radouane Lakdim.
Selon les agents du renseignement, le terroriste des attaques de l’Aude était censé avoir reçu la lettre. Il se pourrait que ce soit d’ailleurs la réception de ce courrier qui a décidé l’homme à un passage à l’acte.
Source : RTL, Courrier Picard