A l’occasion de la journée internationale des femmes ce jeudi 8 mars, le chef du gouvernement Edouard Philippe a évoqué quatre grandes lignes de changements. Gros plan sur ces mesures.
Alors que le gouvernement a promis une "cinquantaine" d’initiatives pour améliorer l’égalité femmes-hommes, le Premier ministre Edouard Philippe a fait le point sur la situation ce jeudi. Le chef du gouvernement a en effet annoncé quatre grandes lignes de changement. Ces mesures s’orientent autour de la transmission et la diffusion d’une culture de l’égalité ou encore la garantie de l’exemplarité du service public. Il s’agit également de garantir l’accès des femmes aux droits à la responsabilité et d’agir pour l’égalité professionnelle. "Nous voulons passer en matière d’égalité professionnelle d’une obligation de moyens à une obligation de résultat", a-t-il déclaré au micro de RTL.
Le Premier ministre a mis l’accent ce jeudi 8 mars, journée internationale des femmes, sur les mesures concrètes prônées par le gouvernement. Pour les mettre en œuvre, le gouvernement va octroyer une enveloppe de 420 millions d’euros "en interministériel". D’après Edouard Philippe, tout ce que le gouvernement fait aujourd’hui a été déjà pensé en 2017.
Parmi les mesures visant à renforcer l’égalité femmes-hommes figure la création et l’ouverture de 5 000 places spécialisées dans le courant de l’année 2018. Ce dispositif entre dans le cadre d’une volonté du gouvernement de garantir un accompagnement irréprochable aux femmes victimes de violences et d’agressions sexuelles. Il concerne également les demandeuses d’asile victimes de traite ou de violence. Ils vont bénéficier "d’un accompagnement et d’un hébergement adapté", a déclaré le chef du gouvernement.
Alors que la récidive concerne près de 15% des cas de violences faites aux femmes, le chef du gouvernement Edouard Philippe veut développer des actions pour y mettre fin. En effet, le Premier ministre veut agir en faveur des victimes tout en prévenant la récidive.
La lutte contre les préjugés sexistes doit débuter à l’école, a déclaré Edouard Philippe. La transmission d’une culture de l’égalité hommes-femmes doit ensuite se poursuivre dans les études supérieures. "L’objectif est d’attirer 40% de femmes dans ces filières du supérieur d’ici 2020", a-t-il précisé.