Le gouvernement a décidé d’entrer en procédure accélérée afin de faciliter l’identification des communes sinistrées après les dégâts causés par le mauvais temps.
La météo fait des siennes en métropole depuis le début de l’année. Outre les perturbations au sein de nombreux foyers, le niveau de la Seine a beaucoup élevé. La secrétaire d’État au ministère de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson s’est rendue en Seine-et-Marne vendredi 2 février pour voir de près l’étendue des dégâts.
Invitée sur RTL ce mardi, elle a déclaré que les zones sinistrées seraient déclarées en état de catastrophe naturelle dans les plus brefs délais. "Face à l’ampleur malheureuse des événements que subissent beaucoup de nos concitoyens, nous avons décidé d’entrer en procédure accélérée", a-t-elle déclaré avant de préciser d’ici mi-février.
Les ministres concernés ont aussitôt réagi. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a déclaré qu’il allait organiser de façon anticipée une réunion de la commission qui décide de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. De son côté, Bruno Le Maire s’est adressé aux assureurs. Le ministre de l’Economie leur a demandé de faire preuve de bienveillance et de compréhension de la situation difficile dans laquelle beaucoup de ménages sont confrontés. Mais Brune Poirson a confié que normalement, il fait attendre la décrue pour pouvoir constater l’ampleur des dégâts.
"Face à la lente décrue, nous avons décidé d'entrer en procédure accélérée, et donc mi-février nous aurons reconnu certaines zones comme étant en état de catastrophe naturelle", annonce @brunepoirson dans #RTLMatin avec @EliMartichoux pic.twitter.com/URUVVQHDsi
— RTL France (@RTLFrance) 6 février 2018