Ancien militant d’extrême droite, le voisin du ministre de l’Intérieur a été condamné à un an de prison pour violences aggravées. Il n’a cependant jamais purgé sa peine jusqu’à ce que la police l’arrête dans cette rue censée être des plus sécurisées.
La sécurité est-elle réellement optimale avec Gérard Collomb aux alentours ? C’est désormais la question sur toutes les lèvres après l’arrestation d’un ancien militaire d’extrême droite. L’homme du nom de Logan Djian, ancien leader du GUD, était vivement recherché par la police. Il habitait dans la même rue que le ministre de l’Intérieur. Les services de renseignement l’avaient repéré en décembre avant de l’incarcérer.
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Le tribunal correctionnel de Paris avait condamné ce militant d’extrême droite pour violences aggravées le 5 juillet 2016. Il aurait agressé en 2013 un photographe de l’AFP au cours d’une manifestation anti-mariage homosexuel. À l’époque, sa condamnation n’était pas assortie d’un mandat de dépôt (ordre d’incarcération). Toutefois, sa peine ne pouvait être aménagée. Il avait alors décidé de quitter la capitale française pour vivre à Lyon.
D’après une source proche du dossier, Logan Djian a donc décidé de loger dans le Ve arrondissement, près de Gérard Collomb, à l’époque maire de la ville. Convoqué par la police, le militant d’extrême droite a été incarcéré le 1er décembre à la prison de Lyon Corbas. "Logan Djian a écopé d’une nouvelle peine en janvier, à Paris, au procès des violences contre des militantes Femen lors d’une manifestation de catholiques opposés au mariage homosexuel en 2012. Absent à l’audience, il a été condamné à deux mois de prison avec sursis", rapporte Libération.
Source : Libération, Le Figaro