Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, s’est rendu à Calais dans la soirée du jeudi 1e février, après des affrontements entre des migrants africains, afghans et érythréens, ayant fait plusieurs blessés par balles.
Gérard Collomb est arrivé jeudi en début de nuit à Calais, l’homme a dénoncé "un degré de violence jamais connu" après les rixes entre des migrants érythréens, afghans et africains survenus plus tôt dans plusieurs lieux de la ville ainsi qu’aux alentours.
D’après un dernier bilan officiel, 22 individus ont été hospitalisés, alors que 5 migrants ont été touchés par balle. Quatre d’entre eux se trouvent dans un état grave.
Les autres victimes souffrent de plusieurs blessures diverses et traumatismes provoquées pour d’autres, par des armes blanches, rapporte la préfecture, tandis que deux policiers sont légèrement blessés. C’est le bilan le plus lourd depuis le 1er juillet 2017 quand des affrontements interethniques ont fait 16 blessés. Le 26 juin 2016, d’autres bagarres ont fait une quarantaine de blessés.
Comme le rapporte France Info, un premier affrontement a éclaté au milieu de l’après-midi entre une trentaine de migrants Afghans et une centaine d’érythréens à proximité d’un centre hospitalier où se déroulait une distribution de repas. Quelques minutes plus tard, une deuxième bagarre a eu lieu à environ 5 km de là, à Marck-en-Calaisis. Et en fin d’après-midi, des violences ont éclaté dans la zone industrielle des dunes à Calais, à proximité de l’ancienne ’jungle’.
"Je suis venu réaffirmer notre mobilisation face aux passeurs qui nourrissent quotidiennement violences et rixes", a poursuivi Gérard Collomb, qui est venu à la rencontre des forces de l’ordre, des pompiers et plusieurs membres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.