Ce vendredi, Nicole Belloubet a été très ferme alors que 2 syndicats sur 3 des surveillants de prison n’ont pas voulu des nouvelles propositions de la chancellerie.
C’est sur les ondes d’Europe 1 que la Ministre de la Justice a appelé les syndicats d’accepter les propositions du gouvernement pour en terminer avec la crise. Nicole Belloubet a également assumé les sanctions prises contre certains grévistes.
La crise des surveillants de prison semblent ne pas s’arrêter de si tôt. Si un projet d’accord a été rejeté jeudi par deux syndicats, Madame Belloubet a évoqué "des propositions très sérieuses" du gouvernement. "J’espère qu’il y aura une prise de responsabilité et de conscience, et que les surveillants pénitentiaires reprendront leur travail. C’est indispensable pour la sécurité de notre société", a expliqué la ministre de la Justice, assumant fameuses sanctions.
Après avoir nié tout retard dans la prise en compte de ce souci, la Ministre a continué à vanter son travail : "ça répond à la fois à une démarche globale du gouvernement, parce que nous faisons des propositions très sérieuses en matière de sécurité, indemnitaires, de prise en compte de la profession, qui est extrêmement difficile", insistant que cela répond à une philosophie générale et pour une partie aux attentes des syndicats.
Elle a mis en avant des ’réponses’ en termes de sécurité, ce qui était la première demande, d’équipement, de gestions des prisonniers radicalisés, mais également des réponses indemnitaires, environ 75 euros par mois par personnel, "ce n’est pas négligeable", estime la principale intéressée.
>> Son passage sur Europe 1 :