En 2011, le maire LR de Draveil, dans l’Essonne, Georges Tron a été accusé de viols et agressions sexuelles. Ses accusatrices ont fait appel du jugement de 2013 et il sera à nouveau jugé du 12 au 22 décembre.
A cause d’une technique de massage des pieds, l’ancien secrétaire d’État UMP chargé de la Fonction publique, Georges Tron, était accusé de viols et agressions sexuelles, en 2011. Deux ans plus tard, les juges d’instruction d’Évry ont prononcé un non-lieu, mais les plaignantes, deux ex-adjointes de sa mairie de Draveil, avaient fait appel. Il va être de nouveau jugé du 12 au 22 décembre devant la cour d’assises de Bobigny.
Il indique au JDD, dans un premier temps, que le terme « massage » ne devrait pas être utilisé, car dans la réflexologie, il s’agit de points de pression sur le pied. " J’ai été pudique, mais au cours de ce procès, je vais sortir de ma réserve et balancer moi aussi… Il ne suffit pas de se déclarer victime pour que cette expression devienne parole d’évangile… Je n’ai jamais agressé et encore moins violé qui que ce soit", confie le maire LR de Draveil, Georges Tron. Ce dernier assure qu’il a fait un massage aux pieds à 40 femmes et qu’en réalité, neuf personnes, dont les deux accusatrices, déclarent avoir été gênées par ma pratique de réflexologie.
En plus de la réflexologie, Georges Tron ajoute que ces plaignantes, Eva Loubrieu et Virginie Faux, ne sont pas crédibles.
“J’ai viré Eva Loubrieu pour détournement de fonds public, plus de 5 000 euros. (…) Je n’ai pas renouvelé le contrat de Virginie Faux en raison de son comportement”. Il explique qu’après le deuxième viol allégué, Virginie Faux était présente dans une soirée en mairie, elle a touché les parties intimes d’un de ses adjoints. Elle a aussi été plusieurs fois absente pour des raisons de santé, cancer, qu’elle n’a jamais eu.
"Philippe Olivier, le beau-frère de Marine Le Pen, a joué un rôle central. (...) Son ordinateur a servi à envoyer au moins un mail d’une plaignante. Mon ancien directeur de cabinet, dont j’ai découvert qu’il avait été sur la liste du FN pour les élections municipales de 1995, a payé les billets de train de mes accusatrices pour aller voir leur avocat à Marseille. Il s’agissait de Gilbert Collard, actuel député proche Marine Le Pen" ajoute Georges Tron. Il se battra jusqu’à la fin pour prouver son innocence, assure-t-il.