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Le coût d’une interpellation pour ivresse publique manifeste a été augmenté par le conseil municipal de Saint-Malo.
Jeudi 16 novembre dernier, le conseil municipal de Saint-Malo en Bretagne a pris la décision d’augmenter le coût d’une interpellation pour ivresse publique manifeste. Concrètement, l’intervention en question coûtera un montant forfaitaire de 120 € lequel va être ajouté à la contravention. Il s’agit d’une contravention de seconde classe pouvant aller de 35 à 150 euros. Cette somme correspond au coût de prise en charge effectuée par la police municipale. L’application de cette nouvelle mesure est prévue à partir du 1er janvier 2018.
L’adjoint à la sécurité à Saint-Malo, Guillaume Loiseau, s’est exprimé sur cette augmentation du coût d’une interpellation pour ivresse publique manifeste. Pour justifier cette hausse, il a expliqué que : "Chaque interpellation nécessite le gel d’une patrouille et d’au moins deux fonctionnaires sur une durée d’une heure à une heure trente et génère des frais de transport représentant un coût important pour la collectivité".
L’interpellation peut durer une heure à une heure trente à cause de l’obligation de présenter la personne interpellée à l’hôpital. Cette procédure est nécessaire pour l’obtention d’un certificat de non hospitalisation. A ce sujet, M. Loiseau a tenu à souligner que : "Le temps ainsi passé n’est pas consacré aux missions premières de prévention et de sécurisation sur la voie publique". Il a ensuite indiqué que : "la consommation excessive de boissons alcoolisées est souvent associée à des troubles de l’ordre et de la tranquillité publics, tels que des faits de violences, de tapages injurieux, de dégradations, singulièrement dans le centre-ville".
Pour prendre la décision de facturer la prise en charge des personnes ivres sur les voies publiques, la mairie de Saint-Malo s’est référée à l’article L3341-1 du Code de la Santé publique. Un texte qui stipule que toute personne "trouvée en état d’ivresse dans les lieux publics est, par mesure de police, conduite à ses frais dans le local de police ou de gendarmerie le plus proche ou dans une chambre de sûreté, pour y être retenue jusqu’à ce qu’elle ait recouvré la raison".
La police municipale de Saint-Malo aurait eu affaire à 284 interpellations de personnes en état d’ébriété depuis le 1er janvier 201. M. Loiseau a souligné : "Nous sommes déjà à 78 interpellations pour la seule année 2017".
(Source : lefigaro.fr)
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