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Une ONG a dénoncé des violences policières envers les migrants à Calais, en juillet dernier. Un rapport officiel, publié lundi dernier, fait état de ‘plausibles’ abus commis par la police.
La police a été accusée de violences envers les migrants de Calais par l’organisation Human Rights Watch (HRW). Après la formulation de ces accusations, Emmanuel Macron a exigé des ‘réponses précises’ de la part du ministre de l’Intérieur, Gérard Colomb. Ce dernier a alors informé avoir commandé un rapport officiel s’y référant le 31 juillet dernier. Ledit rapport a été publié lundi dernier en indiquant de ‘plausibles’ abus commis par les forces de l’ordre.
Concrètement, il s’agit d’un rapport officiel des inspections générales de l’administration (IGA) portant sur ‘l’évaluation de l’action des forces de l’ordre à Calais et dans le Dunkerquois’. Le rapport en question servait notamment à apporter des explications sur ‘la situation particulièrement difficile’ mettant en cause des policiers et gendarmes accusés par des associations et des ONG.
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A la suite de la publication du rapport officiel, Gérard Collomb a réagi par le biais d’un communiqué. Le ministre a tenu à indiquer qu’"aucun élément du rapport ne permet d’apporter la preuve des allégations les plus graves formulées" par l’organisation Human Rights Watch, en juillet.
Le communiqué ministériel a précisé l’absence d’un usage "routinier" de gaz poivre contre les migrants comme révélait l’ONG. Le ministre a, en effet, souligné :"Contrairement à ce qu’indiquait Human Rights Watch, il est confirmé que les forces de police et de gendarmerie ne sont pas dotées de ’gaz poivre’’.
(Source : lemonde.fr)
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