Les contrats aidés seront avant tout destinés aux jeunes en insertion ainsi qu’aux chômeurs. Selon le Premier ministre Edouard Philippe, ces contrats bénéficieront également à l’outre-mer et aux communes rurales.
A l’issue d’une rencontre avec les acteurs de la lutte contre la pauvreté, le Premier ministre Edouard Philippe a fait le point sur les contrats aidés. D’après le chef du gouvernement, "200 000 contrats aidés" seront financés l’année prochaine. Cela concernera intégralement le secteur non marchand (services, associations), a-t-il ajouté. Le taux moyen de prise en charge par les pouvoirs publics sera de 50%. Ces contrats seront avant tout réservés aux jeunes en insertion et les chômeurs de longue durée. Ils seront ciblés sur deux secteurs à savoir l’urgence sanitaire et sociale ainsi que l’accompagnement des enfants handicapés en milieu scolaire.
L’outre-mer et les communes rurales profiteront également de ces contrats aidés. Pour leur cas, "une exigence de formation" sera incluse étant donné son insuffisance. "Le Plan d’investissement dans les compétences sera mobilisé avec notamment des formations qualifiantes ou concernant les compétences de base", a déclaré le Premier ministre cité par le Figaro. Selon ses explications, un volet formation doit figurer dans tout contrat aidé pendant sa durée.
Les collectivités locales et les associations ont fortement protesté l’annonce de la baisse des contrats aidés en 2017. Pour faciliter leur mise en œuvre, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a mené une mission dirigée par Jean-Marc Borello, président du groupe SOS (économie sociale et solidaire). Ce dernier devait évaluer les "dispositifs actuels à renforcer ou modifier" les contrats aidés. Les conclusions de cette mission seront connues d’ici fin 2018.