Illustration/SIPA
Les cas de maltraitance animale ne s’arrêteront pas de sitôt. Dans cette vidéo horrible d’un abattoir en Belgique, les animaux sont violentés, électrocutés avant d’être tués dans d’atroces souffrances.
Dans l’abattoir Verbist à Izegem (Belgique), la maltraitance animale est devenue un quotidien. Le mardi 12 septembre 2017, l’organisation de défense des animaux Animal Rights a publié une vidéo des traitements outrageux réservés aux bovins dans ce lieu. Les images ont été filmées en caméra cachée grâce à l’aide d’un travailleur de l’abattoir, sympathisant de l’ASBL. Ainsi, nous pouvons voir les animaux suspendus avant d’être suspendus, selon le procédé normal d’un abattoir. Cependant, certains de ces bovins sont encore conscients au moment de l’égorgement, n’ayant pas été correctement étourdis. " Du box, les animaux ont vu sur l’abattage de leurs semblables. Ils perçoivent la façon dont ces derniers sont suspendus et égorgés. Certains bovins terrifiés essayent de s’élever hors du box", note l’organisation.
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La vidéo montre également l’utilisation d’un taser sur les animaux qui sont menés vers le box d’étourdissement. "Il se sert à maintes reprises de l’appareil à chocs électriques sur les flancs et l’anus des animaux, ce qui est interdit par la loi", accuse Animal Rights. À la suite de ces cas évidents de maltraitance d’animaux, l’organisation entend porter plainte contre l’abattoir d’Izegem. Pour ce dossier confié au service du Bien-être animal flamand, l’organisation sera représentée par Anthony Godfroid. L’homme de loi se munira d’une vidéo de 90 minutes, qui contrairement au clip rendu public, dévoile le visage des travailleurs mis en cause.
Finalement, le ministre flamand du Bien-Etre animal, Ben Weyts (N-VA), a ordonné la fermeture de l’abattoir d’Izegem. La décision a été prise après un contrôle du service d’inspection du département du bien-être animal sur place. L’abattoir ne pourra rouvrir ses portes que lorsqu’elle aura satisfait aux exigences légales. Pour bien témoigner de la gravité de la situation, nous avons placé ci-dessous la vidéo. Attention cependant, certaines images peuvent choquer en fonction des sensibilités de chacun.
Source : RTL Info
