Des milliers d’étudiants vivent dans la précarité. Cette situation résulte de la hausse du coût de la vie étudiante depuis plusieurs années.
La vie estudiantine est loin d’être un fleuve tranquille. Outre les défis relatifs aux cours, les étudiants sont confrontés à la précarité. Un constat étayé, en 2015, par un rapport de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) sur le plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a révélé la réalité. Selon les résultats de cette mission lancée sous le quinquennat de François Hollande, 19,1% des étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Plus concrètement, ils subsistent avec moins de 987 euros par mois.
Des milliers d’étudiants doivent faire face à de nombreuses difficultés. Parmi elles, la baisse de 5 euros de l’allocation personnalisée au logement (APL) qui a été annoncée en juillet. Par ailleurs, le coût de la vie estudiantine a augmenté de 2,09% par rapport à l’année précédente. Comme le note Les Décodeurs, "Le coût de la vie étudiante connaît une dynamique constante depuis près de dix ans, les hausses les plus importantes ayant été constatées entre 2009 et 2012", précise Les Décodeurs cité par RTL. En conséquence, les étudiants sont de plus en plus plongés dans la précarité.
Face à ces situations précaires, 46 % des étudiants sont obligés de travailler pendant l’année scolaire, rapporte Le Monde. Parmi eux, 54 % estiment que leur emploi conditionne leur survie. Cependant, le fait de devoir travailler affecte leurs chances de réussir aux examens. D’après la même source, 18 % des étudiants estiment que leur activité rémunérée "a un impact négatif sur leurs résultats", qu’elle ait un lien avec les études ou pas.