Retour sur terre de Thomas Pesquet après 6 mois dans l’espace

Thomas Pesquet n’a pas chômé dans l’espace. Sur les 6 mois où il est resté à bord de la Station spatiale internationale (ISS), l’astronaute français de 39 ans a consacré une bonne partie de son temps aux photographies. Mais il a également organisé de nombreuses expériences de Proxima, le nom de baptême de sa mission dans l’espace. L’astronaute sera de retour sur Terre ce vendredi 2 juin. Que faut-il retenir de son séjour à 400km au-dessus de nos têtes ?

La mission Proxima de Thomas Pesquet a pris fin. Selon Sébastien Barde, responsable du Cadmos (Centre d’aide au développement des activités en micropesanteur), l’astronaute français travaillait dix heures par jour dans l’ISS. Un temps précieux qui lui a permis de réaliser toutes les expériences demandées en plus des expériences optionnelles. Il a effectué une centaine d’expériences au total, dont 62 coordonnées par l’Agence spatiale européenne et le Cnes et les 55 autres organisées par les agences spatiales américaine, canadienne et japonaise. Il faut surtout retenir l’échographie télé-opérable depuis la terre, l’une des réussites de la mission Proxima et qui pourrait améliorer l’accès aux soins des populations isolées.

Une des réalisations de cette mission est aussi l’expérimentation d’une nouvelle technique, simplifiée, pour le contrôle de la qualité de l’eau destinée à être bue à bord de l’ISS. "Ce même système pourrait être utilisé lors de catastrophes naturelles pour contrôler la qualité de l’eau potable", a expliqué Sébastien Barde cité par 20 Minutes. Mais le travail de Thomas Pesquet n’est pas encore fini et les mesures vont encore s’étendre sur une année.

Les internautes auront surtout gardé du voyage de Thomas Pesquet, les photos qu’il a prises depuis l’espace. L’astronaute français a photographié la terre de la Picardie aux Bahamas en passant par le Botswana. Il a également publié sur les réseaux sociaux de nombreuses vidéos filmées depuis la Station spatiale internationale. "De voir la planète, sa fragilité, de prendre du recul, cela permet d’apprécier cette fragilité-là (...) On n’a pas conscience à quel point l’atmosphère, c’est mince, à quel point on est capable d’abîmer la planète, à quel point il faut la protéger", a-t-il expliqué sur les propos relayés par L’Express.