La fille d’une victime de l’attentat de Nice, qui a fait 80 morts en juillet 2016, livre le terrible récit de son calvaire. Elle remet notamment en cause le montant de l’indemnisation que lui propose l’Etat.
Natacha Bluchet a perdu sa mère Jacqueline Wurtlin, âgée de 64 ans lors de l’attentat de Nice qui eut lieu le soir du 13 juillet 2016. Tout ramène la jeune femme à ce terrible drame. "L’absence de ma mère a tout brisé", confie-t-elle à Closer. Gravement blessée, la mère de famille a succombé à ses blessures quatre jours plus tard.
Mère célibataire, Natacha Bluchet, âgée de 45 ans, vivait dans un appartement proche de celui de sa mère et confiait régulièrement la garde de ses deux filles. La mort de sa mère lors de l’attentat de Nice a perturbé du jour au lendemain son quotidien. Elle a alors déposé une demande d’indemnisation pour elle, ses filles et l’un de ses frères auprès du Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme (FGTI).
D’après France Info, Natacha Bluchet a demandé 330 000 euros d’indemnisation, mais le FGTI ne lui a accordé que 37 500 euros. Se sentant incomprise, la mère de famille refuse la somme. "On m’a demandé de constituer un dossier pour prouver que ma mère faisait partie de ma vie ! Maintenant, on me dit : ’Prenez ça et taisez-vous’. Je trouve cela injuste... Je préfère leur rendre cet argent", a-t-elle affirmé.
Selon Natacha Bluchet, la somme proposée par le FGTI ne couvre que le salaire d’une nounou pendant deux ans et demi à hauteur de ce que faisait sa mère. L’organisme public n’a pas reconnu les conséquences économiques du décès de sa mère dans l’attentat de Nice. La mère de famille entend intenter une action en justice.
En savoir plus sur le Fonds de garantie des victimes d’actes terroristes (FGTI).
Lire notre dossier sur l’attentat de Nice.
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