Marion Fraisse, une adolescente de 13 ans s’est suicidée le 13 février 2013 dans son domicile dans l’Essonne après avoir été harcelée par des jeunes de son collège. Pour les juges, l’Etat a une part de responsabilité dans cette affaire.
Quatre ans après le drame, l’association Marion La Main Tendue peut enfin se réjouir d’une "première grande victoire" dans ce dossier. Harcelée au collège, Marion Fraisse, âgée de 13 ans au moment des faits, a mis fin à sa vie le 13 février 2013 dans sa maison de Vaugrigneuse (Essonne). Dans un jugement en date du 26 janvier, le tribunal administratif de Versailles a fait le point sur les circonstances ayant abouti à la mort de l’adolescente. Comme rapporté par Le Parisien confirmant une information du Figaro, "les défaillances dans l’organisation du collège Jean-Monnet de Briis-sous-Forges" et "les réactions inadaptées de son personnel" sont mises en causes.
Marion Fraisse a vécu un calvaire avant sa mort. Avant son suicide, l’adolescente a écrit une lettre dans laquelle elle raconte les brimades, insultes et menaces de la part de plusieurs camarades de son collège. Sa mère, Nora Fraisse, mène une lutte acharnée depuis 2013 pour que sa fille ne soit pas morte pour rien. La mère de famille a toujours dénoncé le harcèlement scolaire et ce manque de réaction de l’établissement Jean-Monnet.
Selon le tribunal administratif de Versailles, l’établissement avait fait la sourde oreille malgré les avertissements des parents de Marion. Ils avaient même réclamé que leur fille soit changée de classe, mais sans aucune intervention du collège. Ce dernier n’a pris aucune mesure quand la veille de son décès, l’adolescente en classe de 4e était la cible de menaces et de bousculades par des groupes de jeunes dans l’enceinte du collège.
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