La gendarmerie nationale a lancé une alerte concernant le nouveau défi dangereux qui circule sur les réseaux sociaux et dont les ados raffolent actuellement.
Mardi dernier, la gendarmerie nationale a posté un tweet de prévention mettant en garde contre les dangers encourus par les ados en participant au nouveau défi des réseaux sociaux "ice and salt challenge".
#IceAndSalt challenge Attention ! Un glaçon + une pincée de sel = brûlure au 2ème degré ! Prévenez vos #Ados, ce jeu est #Dangereux ! pic.twitter.com/HscnXQw14X
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 31 janvier 2017
Concrètement, ce défi consiste à se filmer en train de se mettre du sel sur la peau avant d’y appliquer du glaçon. Sous le hashtag #iceandsalt, de plus en plus de photos et de vidéos postées par des ados, circulent sur les réseaux sociaux. Ce nouveau défi fait du tabac après l’"ice bucket challenge" qui consiste à se verser un seau d’eau glacée sur la tête.
A lire aussi : Texas : il fait participer un bébé à l’Ice Bucket Challenge
Ces derniers temps, le défi prend de plus en plus de l’ampleur notamment au Royaume Uni mais également en France. Selon une information Europe 1, outre –manche, une organisation de protection des enfants contre toutes formes de maltraitances baptisée National Society For the Prevention of Cruelty to Children, a lancé un appel à l’attention des écoles et des parents afin qu’ils préviennent les ados quant aux éventuels dangers de ce défi.
Un quotidien britannique, Le Grimsby Telegraph, a déjà fait état d’un cas de brûlure subie par un ado ayant participé à ce défi #iceandsalt.
Salt and ice - Is this the most dangerous craze yet ?https://t.co/HZ65SdayJ4
— Grimsby Telegraph (@GrimsbyTel) 25 janvier 2017
Avec cette pratique, il serait en effet parfaitement possible de se brûler. Au contact de la peau, le glaçon fond et un film d’eau se forme dont la température ne peut descendre au dessous de zéro. Par contre avec l’ajout du sel, on assiste à une accélération des engelures. L’action du sel provoque la descente de la température du film d’eau en dessous de 0°, d’où le risque de brûlure.