Par rapport à la polémique de la mise en place des crèches de Noel dans les lieux publics, le rapporteur public a émis un avis positif. Une prise de position qui est en général suivie par le Conseil d’État.
Le rapporteur public du Conseil d’État a recommandé l’autorisation par rapport à l’installation de crèches de Noël dans les bâtiments administratifs. La mise en place de ces infrastructures va cependant se faire sous condition, au nom du principe de la laïcité. "Nous ne croyons pas que le contexte de crispation sur la laïcité vous impose d’instruire par principe le procès de la crèche", a estimé la rapporteure public Aurélie Bretonneau, insistant sur la "dimension pacificatrice de la laïcité", comme rapporté par Europe 1.
Généralement, les avis de ce magistrat sont suivis. Le Conseil d’État avait été saisi de deux décisions contradictoires par rapport à l’installation de ces crèches de Noël qui représentent la nativité chrétienne du Christ. Les plaintes avaient concerné dans la mairie de Melun (Seine-et-Marne) et au conseil général de Vendée. La cour administrative d’appel de Paris avait ordonné dans un arrêt du 8 octobre 2015 le retrait de la crèche de la mairie de Melun. Il avait estimé que cet "emblème religieux" n’y avait pas sa place. Dans le cas contraire, la cour administrative d’appel de Nantes avait opté quelques jours plus tard pour le maintien de la crèche qui "dans le cadre d’une tradition relative à la préparation de la fête familiale de Noël" ne revêtait pas un "signe ou emblème religieux".
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