Illustration/SIPA
En septembre, 335 personnes sont décédées sur les routes, soit 78 de plus que l’an dernier sur la même période. Cette nouvelle hausse de la mortalité intervient après une légère baisse ces derniers mois.
Les chiffres de la Sécurité routière pour le mois de septembre ne sont pas bons après une tendance à la baisse entre juin et août. Dans communiqué sorti ce vendredi, l’office national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a fait état d’une hausse de 30,4% en septembre du nombre de tués sur les routes françaises. Dans les détails, il s’agit de 335 morts, soit 78 de plus qu’en septembre 2015. "Cette hausse de la mortalité routière est à mettre en regard de la comparaison statistique avec un mois de septembre 2015 exceptionnel, qui avait connu une baisse très forte du nombre de personnes tuées sur les routes (-17,4% ndlr), en partie en raison de conditions météorologiques très défavorables, marquées par de fortes pluies et inondations" qui limitent les déplacements, explique l’ONISR. Heureusement, le nombre d’accidents corporels a baissé de 1,2%, et le nombre de blessés a diminué de 3,4%.
Face à cette progression inquiétante, la sécurité routière a souligné que le gouvernement est déterminé à mettre en œuvre l’ensemble des mesures décidées en 2015. Elle a notamment évoqué celles prises par le Comité interministériel de sécurité routière d’octobre 2015. Parmi elles, onze seront examinées la semaine prochaine à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de modernisation de la justice du XXIe siècle, rapporte Le Figaro.
Il est à noter que le gouvernement a déjà lancé deux plans successifs en 2015 pour stopper cette progression. Le premier, courant janvier comportait 26 mesures et le second en octobre était composé de 22 mesures principales et 33 complémentaires. Parmi elles figuraient l’interdiction du kit mains libres au volant ou encore l’abaissement du taux d’alcoolémie pour les conducteurs novices. Récemment, une nouvelle campagne a été mise en place pour lutter contre l’utilisation du téléphone portable au volant, une action qui multiplie par 23 le risque d’accident.
