L’IGPN a été saisi dans une affaire de blessure grave à l’encontre d’un militant SUD qui "a perdu l’usage de son œil" au cours de la manifestation dans la capitale contre la loi Travail.
Un homme de 46 ans et militant du SUD a été sévèrement blessé au point de perdre l’usage de son œil. L’incident se serait déroulé au cours de la manifestation anti-loi Travail à Paris qui s’est tenu le jeudi 15 septembre 2016. Il aurait "vraisemblablement reçu au visage un morceau d’une grenade lancée par les forces de l’ordre", accuse l’Union syndicale Solidaires à travers un communiqué. L’IGPN connue comme étant la police des polices a été saisie dans cette affaire.
D’après les nombreux témoignages relayés par les mouvements syndicaux, rien ne justifiait l’usage de la force contre ce manifestant anti-loi Travail. Il "discutait comme beaucoup d’autres personnes autour de lui en fin de manifestation" place de la République, avait précisé le communiqué de Solidaires sur Le Parisien. Le mouvement syndical de Solidaires maintient d’ailleurs que ce sont les policiers qui ont tiré les premiers en lançant massivement des grenades lacrymogènes, de grenades désencerclantes et de flash ball. "Dans les images disponibles, une goupille de grenade est parfaitement visible dans le sang de notre camarade ", affirme Solidaires / SUD qui dénonce l’abus d’usage d’armes non-létales.
Le syndicat exige ainsi que "les responsables de la mutilation répondent de leurs actes" et demande, en compagnie d’autres syndicats, d’ouvrir une enquête parlementaire. Cette dernière portera sur les actions décidées par le ministère de l’Intérieur depuis le début de la manifestation générale contre la loi Travail.
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Le manifestant blessé demande un médecin #manif15sept pic.twitter.com/cgu5udKVj1
— David Perrotin (@davidperrotin) September 15, 2016