Capture d'écran/Francetv Info
Dans son discours prononcé dans les Yvelines, le président de la République a fixé un "objectif" au gouvernement, celui de conserver les activités du site de Belfort, qu’Alstom veut transférer.
Le dossier Alstom, dont l’État détient 20% du capital, préoccupe toujours l’exécutif. Lors d’un déplacement dans les Yvelines ce lundi, le chef de l’Etat François Hollande a abordé le sujet en rappelant au groupe qu’il s’est activé pour obtenir des commandes à l’étranger et valoriser ainsi le savoir-faire du groupe tricolore. "Alstom, chaque fois que je me déplace à l’étranger -dans les plus grands pays émergents ou dans les pays les plus développés comme les États-Unis, signe des contrats et fait en sorte que la technologie française soit regardée comme la meilleure du monde, et notamment dans l’énergie ferroviaire", a-t-il martelé sur le récit de Francetv Info.
Le chef de l’État a insisté pour qu’il en soit de même dans l’Hexagone afin de valoriser la technologie française à l’étranger à travers les sites de production, et pas simplement des ingénieurs. "Ce que j’ai fait pour Alstom à l’étranger, Alstom doit le faire aussi pour la France", a indiqué le président de la République appelant ainsi à un retour d’ascenseur. "Nous devons apporter des commandes, c’est le rôle des acteurs publics (région, entreprises de transports publics) dans le cadre des marchés qui existent et qui doivent être respectés. Nous devons nous mobiliser pour les industries", a affirmé François Hollande favorable au maintien des activités de Belfort.
Pour un petit rappel des faits, Alstom a déclaré que la production de trains et du bureau d’études de son site historique de Belfort sera transférée d’ici fin 2018 vers celui de Reichshoffen en Alsace. Cette décision n’a pas plus au gouvernement. Le ministre des Finances Michel Sapin a souligné qu’il y avait parallèlement des "problèmes de forme : nous avons dit déjà aux responsables de cette entreprise combien la manière de faire était inadmissible", rapporte BFMTV.
Hollande : "Ce que j’ai fait pour Alstom à l’étranger, Alstom doit le faire pour la France"
