Les trois femmes interpellées hier soir par les services de police sont passées aux aveux. Radicalisées, elles projetaient d’attaquer la Gare de Lyon, celle de Boussy Saint-Antoine et voulaient également s’en prendre à des policiers.
Dans la soirée du jeudi 8 septembre, trois femmes radicalisées, âgées respectivement de 39, 23 et 19 ans, avaient été interpellées par les services de police. Elles ont été impliquées dans l’enquête sur la voiture contenant des bonbonnes de gaz retrouvées le week-end dernier en plein Paris. En procédant à leur fouille, les autorités ont découvert qu’elles étaient armées de couteaux. Au cours de cette interpellation, "un policier a été blessé d’un coup de couteau à l’épaule" par l’une des trois femmes, d’après BFMTV.
Celle qui a agressé le policier, la principale suspecte, est âgée de 19 ans et avait prêté allégeance au groupe terroriste de l’État islamique. Elle avait été blessée par balles par les policiers qui ont riposté à son attaque. Heureusement, le pronostic vital du membre des forces de l’ordre n’a pas été engagé, malgré la violente agression au couteau. Les deux complices avaient tenté de prendre la fuite, mais ont vite été rattrapées.
D’après les informations communiquées par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, "ces jeunes femmes âgées de 39, 23 et 19 ans, radicalisées et fanatisées, préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes et de surcroît imminentes". Les cibles de ces femmes radicalisées seraient d’ailleurs des policiers ainsi que la Gare de Lyon, celle de Boussy Saint-Antoine.
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