Le ministère de l’Éducation nationale a prévu d’étendre le renforcement de la sécurité face à la menace terroriste jusque dans les universités. Thierry Mandon, chargé de l’Enseignement supérieur, dévoile ces mesures-clés.
Après les écoles, les collèges et les lycées, c’est désormais au tour des universités de bénéficier des mesures de sécurité renforcée pour parer à la menace terroriste. Thierry Mandon, le Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a détaillé ces mesures, ce jeudi 1er septembre au cours de l’université d’été de la Conférence des Présidents d’Université (CPU), selon Europe 1. Voici donc les principales mesures que le ministère de l’Éducation nationale entend prendre.
Afin de couvrir "les frais de gardiennage", un fonds exceptionnel de l’ordre de 30 millions d’euros va être débloqué par le ministère de l’Éducation nationale. "Les établissements nous ont fait part d’un problème de financement, on a essayé d’y répondre", a indiqué le ministère. En effet, les gardiens de sécurité qui vont assurer les fouilles des personnes et des sacs sont de plus en plus sollicités par les universités. La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem a même confirmé cet important fonds à allouer aux universités.
Un guide des bonnes pratiques en cas de menace terroriste sera également distribué aux présidents d’université. Selon le ministère, il s’agit d’une sorte de "mixte" entre ce qui se trouve dans les établissements scolaires et ce qui existe dans d’autres structures comme les centres commerciaux ou les établissements culturels. Le ministère de l’Éducation nationale a pris soin de préciser qu’il ne s’agit encore que des recommandations et les présidents décideront seuls de ce qui se déroulera à l’université. Toujours d’après Europe 1, le ministère recommande toutefois la mise en place d’une sonnerie spécifique attentat et de faire des exercices régulièrement pour acquérir les bons réflexes.
L’Éducation nationale va également prévoir des formations à destination du personnel, si jamais il y a risque d’attentat. Les référents sécurité des universités vont être formés à "la gestion de crise" dans le cas où il y a une soudaine attaque terroriste. Les directeurs généraux des services (DGS) ne seront pas en reste par rapport à ces formations.
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