Les polémiques ont enflé autour des prétendus mensonges des autorités sur le dispositif de sécurité implanté le 14 juillet à Nice. Pour calmer les esprits, le préfet des Alpes-Maritimes a répondu à ces accusations.
Est-ce que tout a été réellement fait pour empêcher l’attentat de Nice de se produire ? Après les larmes pour la perte des victimes vient le temps des doutes sur cet incident. Cependant, le préfet des Alpes-Maritimes se veut ferme sur la polémique du dispositif de sécurité. D’après lui, "à aucun moment, il n’y a eu aucun mensonge des autorités" par rapport à la question. "Le point de contrôle à l’entrée de la Prom Party se situait bien au point (au niveau de la rue) Meyerbeer, tenu par six fonctionnaires de la police nationale", a justifié Adolphe Colrat.
Toujours d’après Adolphe Colrat, les polémiques autour de ce dispositif de sécurité sont injustes pour les efforts déjà fournis par la police nationale. "En amont au point (au niveau du boulevard) Gambetta, il y avait un point de déviation de la circulation et de contrôle visuel tenu à partir de 21 h par la police municipale", a tenu à préciser le préfet des Alpes-Maritimes. Les questions ont fusé sur le dispositif de sécurité après que le quotidien Libération a déclaré dans son édition de jeudi qu’il n’y avait qu’une seule voiture de police pour barrer l’entrée de la zone piétonne de la Promenade des Anglais. L’information qui serait déterminante dans le déroulement de l’attentat de Nice a été qualifiée de "contre-vérité" par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
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