Après l’attentat de Nice, les Français auraient des doutes quant à la politique anti-terrorisme du gouvernement. Selon un sondage Ifop pour Le Figaro, 67% des personnes interrogées au lendemain de l’attentat à Nice affirment ne pas avoir confiance en François Hollande et son gouvernement.
L’exécutif est à nouveau mis à la rude épreuve des sondages après l’attentat de Nice. Les résultats du sondage de l’Ifop pour Le Figaro révèlent que tous les signaux sont rouges, alors que neuf thème ont été abordés : évaluation de la menace terroriste, confiance accordée aux différents acteurs, impact sur la vie quotidienne, engagement des autorités, devenir de l’état d’urgence, hausse des contrôles, limitation des libertés, fichés S et adhésion à la peine de perpétuité réelle.
Selon les résultats de ce sondage 67% des personnes interrogées au lendemain de l’attentat à Nice affirment ne pas avoir confiance en François Hollande et son gouvernement pour faire face et lutter contre le terrorisme. Les quatre baromètres précédents de l’Ifop, réalisés entre les 8 janvier 2015 et 5 janvier 2016, avaient situé cette confiance entre 49 % et 51 %. En six mois, le pouvoir a donc perdu seize points de confiance. Autres enseignements de ce sondage : un Français sur deux estime que la France est en guerre et 81 % des sondés sont prêts à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leurs libertés.
Face à la montée du terrorisme, les Français ont une nouvelle perception de la menace terroriste. Selon les explications de Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop "l’attentat de Nice a profondément marqué les esprits et renforcé des opinions préexistantes selon lesquelles la France, en guerre face à des ennemis déterminés, devait s’autoriser des mesures que les autorités n’avaient pas envisagées jusqu’alors ".