Au lendemain d’une manifestation interdite puis finalement autorisée, l’intersyndicale a déposé à la préfecture une demande pour manifester le 28 juin à Paris, sur un parcours allant de Nation à La Place d’Italie.
Les syndicats ne comptent pas abandonner de sitôt leur mouvement contre la loi Travail.
En attente d’une autorisation
Alors que la manifestation organisée ce jeudi a donné lieu à un bras de fer avec le gouvernement, les syndicats ont déposé à la préfecture de police de Paris une demande pour manifester mardi 28 juin de Nation à place d’Italie, a indiqué vendredi Pascal Joly, secrétaire général de l’Union Régionale Ile-de-France CGT. "Pour l’instant, nous n’avons pas d’autorisation, ni écrite, ni verbale. Rendez-vous a été pris lundi matin avec la préfecture pour obtenir une réponse à cette demande", a-t-il assuré sur le récit du Point. Si elle était approuvée, le cortège à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, FSU, l’Unef, l’UNL et FIDL se termerait à 14 heures.
Un jour significatif
La date du mardi 28 juin coïncide avec le jour du vote du projet au Sénat. Les syndicats ont l’intention de remettre à l’exécutif les résultats de la votation citoyenne sur le projet. La manifestation très controversée de ce jeudi contre la loi Travail s’est finalement déroulée dans le calme sur un parcours très court de 1,6 km partant de Bastille et revenant sur la célèbre place après une boucle le long du bassin de l’Arsenal.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’était réjoui des "conditions optimales" dans lesquelles s’est tenue la manifestation, quelques heures avant des attaques ayant ciblé le siège du syndicat réformiste, la CFDT.
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