Une grande majorité de Françaises s’est déjà déclarée victimes de harcèlement dans les transports. Afin d’éviter ces problèmes, une femme sur deux opte pour des tenues vestimentaires discrètes.
Discrétion vestimentaire dans les transports publics
Les femmes qui prennent les transports en commun troquent la jupe pour le pantalon. D’après une étude faite par la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), 48 % de femmes adaptent leur tenue vestimentaire afin d’éviter de se faire harceler. Le sondage qui a été publié le mercredi 15 juin 2016 a été révélé après l’analyse des réponses de plus de 6 000 usagères des transports publics.
Plus de la moitié (54 %) des femmes sondées ont déclaré n’utiliser les transports publics qu’à certaines heures, surtout en soirée. D’après le Parisien qui rapporte cette étude, elles sont même 34 % à éviter les transports en commun pour éviter les remarques et les gestes déplacés de la part de harceleurs.
Les témoins et les actions préventives ne suffisent pas
Ces chiffres alarmants autour du harcèlement dans les transports se comprennent aisément sachant que 87 % des femmes ont en déjà été victimes. D’après la Fnaut, ces usagères des transports publics ont été victimes de sifflements, de remarques déplacées, d’injures, voire d’agressions sexuelles. Toujours d’après cette enquête, 86 % des cas de harcèlement dans les transports en commun se sont passés en présence de témoins et dans 89 % des cas, ces derniers n’ont eu aucune réaction.
Un numéro d’urgence a été mis en place par les autorités françaises pour lutter contre le harcèlement dans les transports en commun (31 17 à la SNCF). Cependant son action semble limitée, car seulement 30 à 40 % des usagères le connaissent.
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