Dans un message publié sur Facebook, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a déclaré qu’il n’avait rien à dissimuler sur son patrimoine suite aux révélations de Mediapart et du Canard Enchaîné.
Des secrets révélés
Le ministre de l’Économie veut rétablir la vérité. Fin mai, Mediapart et le Canard Enchaîné avaient révélé que le fisc a réévalué le patrimoine d’Emmanuel Macron. Ce qui l’a amené à payer l’ISF avec rétroactivité sur 2013 et 2014. Dans un texte posté sur Facebook, l’ancien banquier a décidé de tirer les choses au clair même s’il est amené à dévoiler des informations qui devraient rester privées. "Compte tenu de mes fonctions (...) j’ai renoncé à engager plus avant les discussions. Alors que j’estime être parfaitement dans mon droit, il n’était pas envisageable pour moi, comme ministre, d’entamer un dialogue plus long voire une action contentieuse contre l’administration", a écrit le locataire de la place Beauvau sur le récit de Huffington Post ce lundi.
La carte de la transparence
En ce qui concerne l’Impôt sur la fortune qu’il a versé rétroactivement, Emmanuel Macron souligne n’avoir "évidemment jamais rien dissimulé à l’administration fiscale". Le ministre de l’Economie a en outre déclaré n’avoir pas sous-évalué son patrimoine en vue d’échapper à l’ISF, ni même d’avoir organisé de dispositif fiscal pour ne pas payer cet impôt. Il a tenu à mentionner que la première évaluation de la maison de son épouse au Touquet (1,2 million) a été réalisée par un expert. Mais, en 2015, les services fiscaux ont effectué une autre expertise de 1,45 million d’euros.
"La vie politique n’est pas une jungle"
Pour l’achat de son appartement à Paris, Emmanuel Macron explique avoir réuni la somme nécessaire grâce à des emprunts faute d’apport personnel ou familial. "La vie politique n’est pas une jungle où tout peut être dit pour salir, où le soupçon remplace la transparence et où les indispensables contre-pouvoirs deviennent un autre pouvoir lui-même intouchable", insiste-t-il ensuite.