Alors que la ministre du Travail et le patron de la CGT Philippe Martinez doivent se rencontrer vendredi 17 juin, Myriam El Khomri considère que cette évolution de la position de la CGT est une bonne chose.
Une fin de non-recevoir
La situation va-t-elle connaître une amélioration ? Alors que le texte sur la loi Travail est passé au Sénat ce lundi, la ministre du Travail Myriam El Khomri a fait un constat concernant la position de la CGT sur France Inter ce lundi. "La position de la CGT a évolué et c’est une bonne chose", alors qu’ils doivent se rencontrer vendredi prochain. La situation a connu un revirement, car la semaine dernière, Philippe Martinez y a répondu une fin de non-recevoir en affirmant que la mobilisation continue, a indiqué la ministre.
La réponse vendredi
Dans son intervention sur France Inter, Myriam El Khomri a rappelé les faits en déclarant qu’au début, le préalable de la CGT était que le texte soit retiré. "Aujourd’hui, ce n’est plus ce que dit Philippe Martinez, donc moi j’attends vendredi, j’aurai les propositions de la CGT", a poursuivi la ministre. Cette dernière a fait savoir que ce serait impossible si le mot d’ordre de la CGT à ce jour était le retrait de tous les articles qui font le sens dans ce texte. Interrogée sur l’examen du texte par le Sénat, la ministre du Travail a répondu qu’il "a été beaucoup détricoté dans le cadre de la commission des Affaires sociales".
Une loi de gauche
D’après Myriam El Khomri, ce texte sur la loi Travail a été traité comme une loi de gauche. "Les sénateurs – la majorité est à droite – ont donné par exemple à la loi une garantie très forte sur une durée légale de référence de 39 heures et par accord d’entreprise", a ajouté la ministre. Elle estime à cet effet qu’il est possible d’aller à 40, 41, 42 heures, c’est-à-dire moins de pouvoir d’achat pour les salariés.
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