François Hollande et Manuel Valls affichent leur fermeté ce jeudi face aux différentes mobilisations dans le pays qui perturbent à la veille de l’ouverture de l’Euro 2016.
Situation sociale sans amélioration
Le match d’ouverture de l’Euro 2016 sera disputé ce vendredi soir entre la France et la Roumanie, mais la situation sociale en métropole reste toujours tendue. Outre la grève de la SNCF qui reste maintenue ce jour pour une dixième journée, le secteur des déchets reste encore bloqué. En effet, les personnels et agents de la Ville de Paris ont décidé de reconduire leur arrêt de travail jusqu’à mardi. Dans la foulée, chez Air France, les syndicats de pilote maintiennent leur grève annoncée du 11 au 14 juin. Le PDG de la compagnie aérienne a fait état des vols qui seraient assurés samedi et fait état d’un taux de 70 à 80%.
Un appel à la responsabilité de chacun
Face à ces différentes grèves qui pourraient perturber le déroulement de l’Euro 2016, le Président de la République François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls restent catégoriques. "Je fais appel à la responsabilité de chacun", a lancé le chef de l’État depuis Tulle (Corrèze). "Si l’État doit faire son devoir, il prendra toutes les mesures qui sont nécessaires pour accueillir, pour acheminer, pour transporter, pour faire en sorte que les matches puissent se tenir dans les conditions exigeantes de sécurité", a-t-il prévenu sur le récit de L’Express.
Des éventuelles réquisitions
Pour cette journée d’ouverture de l’Euro, François Hollande a affirmé qu’il resterait extrêmement attentif et vigilant en ajoutant que des décisions seront prises, si besoin est. En ce qui concerne les éventuelles réquisitions, il a indiqué que jusqu’à ce jour, cela n’est pas encore arrivé. Mais "soyez sûrs que les services publics seront assurés et que l’État prendra toutes ses responsabilités", a avancé le locataire de l’Élysée.
Manuel Valls, pour sa part, a prévenu jeudi soir qu’il n’écartait "aucune hypothèse" pour transporter les supporteurs vers le Stade de France vendredi. Pour conclure, le chef de l’État a déclaré que la France doit "montrer le meilleur" d’elle-même et saisir cette opportunité notamment en vue de l’organisation des Jeux olympiques de 2024. "Nous allons donner une image au monde et cette image sera conforme à ce qu’est la France (...) première destination touristique du monde", a-t-il appelé en restant optimiste.