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"Une loi de progrès utile à notre pays", telle est la description que donne François Hollande au projet de loi Travail. Le président de la République française n’entend pas céder aux revendications des manifestants et maintiendra telle quelle la réforme mise en place par la ministre Myriam El Khomri.
Maintien de la réforme du Code du travail
Le président de la République François Hollande a fait savoir officiellement sa détermination à garder les réformes autour du projet de loi Travail. "Le projet de loi ne sera pas retiré. La philosophie et les principes de l’article 2 seront maintenus", affirme le président de la République au cours d’un entretien publié ce jour dans le journal Sud Ouest. En effet, l’actuel hôte de l’Élysée est convaincu que le projet des réformes engagées autour du Code du travail est "une loi de progrès utile à notre pays." Par progrès, François Hollande entend de meilleures performances pour les entreprises ainsi que de nouveaux droits aux salariés.
Les détails de l’article le plus contesté dans la loi Travail
L’article 2 de la réforme du Code du travail est actuellement le plus contesté par les syndicalistes. Le texte qui consacre une prééminence de l’accord d’entreprise sur la convention de branche en matière d’aménagement du temps de travail "prévoit que l’accord d’entreprise, pour être valide, devra être approuvé par les syndicats qui représentent une majorité de salariés. C’est un verrou très sérieux", comme rapporté par Le Monde.
Pas de recours tant que c’est possible !
Pour François Hollande, le débat final pour l’adoption de la loi Travail va se dérouler dans le Sénat. "Nous verrons ce que la droite proposera en matière de droit du travail puisqu’elle y est majoritaire. La comparaison fera sans doute progresser la raison", estime le Président de la République. Par rapport à un éventuel recours à l’article 49-3, si jamais le projet de loi n’était pas validé en deuxième lecture de l’Assemblée nationale, François Hollande déclare "préférer que le texte soit adopté sans y avoir recours. Mais pas au prix d’un renoncement." Face aux manifestations anti-loi Travail, le chef d’État a juste rappelé que la principale "menace reste celle du terrorisme".
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