Dans un palmarès dressé par Le Figaro, découvrez les villes enregistrant le taux de fiscalité le plus élevé sur les ménages.
Une hausse de 1% sur les taux d’imposition en 2016
Face à la baisse des dotations de l’État de 11 milliards d’euros entre 2014 et 2017, plusieurs maires ont décidé d’augmenter sensiblement le taux de leurs taxes d’habitation. Cependant, les grandes villes et leurs intercommunalités se sont montrées raisonnables en 2016, avec uniquement une hausse de 1% sur les taux d’imposition après + 1,8% l’an dernier, a révélé l’étude du Forum pour la gestion des villes et des collectivités locales dévoilée en exclusivité pour Le Figaro. Toujours est-il que près d’un tiers ont toujours recours au levier fiscal.
Top 5 des viles où les taxes d’habitation sont les plus élevées
La tempête a surtout affecté les contribuables plus précisément les propriétaires dans les départements plutôt que les grandes villes. Selon l’étude, plus d’un tiers des départements ont augmenté leur taux de taxe foncière sur les propriétés bâties. Il s’agit de l’unique impôt sur lequel ils peuvent encore agir. Dans le top 5 où la taxe d’habitation demeure la plus élevée figurent Lille (45,65% de la valeur locative), Marseille (40,25%) et Nîmes (40,1%) ainsi que Strasbourg (36,48%) et Rennes (35,63%).
La suite du classement
Dans la suite du palmarès, le Val d’Oise (+29,7%) devance l’Essonne (+29%) et la Seine-et-Marne (+14,6%). En revanche, "le Nord (+25,7%) ou le Loir-et-Cher (+25%) n’ont pas non plus fait preuve de scrupules un an après les élections", détaille le quotidien. Ces départements expliquent leur décision par la hausse considérable des dépenses sociales, en particulier de RSA, et la baisse des dotations de l’État. Les maires, quant à eux, ont bénéficié de recettes fiscales dynamiques et ont réussi à freiner la hausse de leurs dépenses.