Les violences extrêmes dont font preuve les manifestants dans le cadre de la loi Travail donnent du fil à retordre aux membres du CRS 7. Mobilisés pour encadrer les éventuels débordements, ces policiers encourent beaucoup de risques.
Les CRS sont à bout face aux manifestations anti-loi Travail
À Rennes, la violence est inouïe par rapport à la manifestation anti-loi Travail. Les membres des CRS et les 72 autres policiers de la compagnie de Deuil-la-Barre (Val-d’Oise) se sont d’ailleurs déplacés dans la capitale bretonne afin d’encadrer les manifestants et endiguer les actes de vandalisme perpétrés par les casseurs. Cela fait plusieurs semaines que la situation est aussi tendue et les membres des forces de l’ordre en souffrent indéniablement.
Un membre du CRS profite d’un moment de répit pour envoyer un SMS à sa femme. "Je lui dis que tout va bien. Je lui envoie toujours le même SMS pour qu’elle ne s’inquiète pas, même quand il y a eu des affrontements. Je lui mens", avoue ce père de famille qui est chargé de la protection de la population française.
Une vie de famille en-dehors de la police
En effet, les proches de ces policiers s’inquiètent grandement au vu des débordements qui ont lieu dans le cadre de la manifestation contre la réforme de la loi Travail.
Un CRS qui a parlé à sa fille en soirée fait part de leurs discussions. "Elle m’a dit : Papa, fais attention à toi. Je ne veux pas que tu meures. J’en ai chialé toute la nuit", témoigne ce policier. Les membres des forces de l’ordre sont d’ailleurs à bout et beaucoup ont hâte de rentrer, mais cela semble pour l’instant un rêve lointain. "Nous sommes épuisés. Certains sont au bord de la rupture", lâche l’un des CRS dont les propos sont rapportés par le Point.
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