"Nous ne relâcherons pas notre vigilance" face "aux menaces (terroristes, ndlr) très élevées" en France, a lancé Manuel Valls lors d’une conférence de presse qu’il a tenue à Alger, dimanche.
Manuel Valls a réagi aux révélations sur les attaques que les jihadistes de Bruxelles projetaient de mener en France. "C’est une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur toute l’Europe et, bien sûr, sur la France en particulier.", a-t-il soutenu.
Face à ces menaces, le Premier ministre a lancé que "Nous ne relâcherons pas notre vigilance (…) nous devons être mobilisés". Alors que Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats à Paris, devraient être transféré en France après les enquêtes menées par la Belgique, où il est incarcéré, le chef du gouvernement français a également évoqué l’avancée des enquêtes. "Les enquêtes en cours, qui avancent en parfaite coordination (…) avec la justice française, permettront d’en savoir plus. A ce stade, il n’est pas nécessaire de faire plus de spéculation", a-t-il fait valoir.
Bernard Cazeneuve qui s’est exprimé à Villejuif a d’ailleurs soutenu que "les services de renseignement travaillent à flux tendus, c’est la seule condition pour procéder à de nouvelles arrestations" dans le cadre des enquêtes sur ces attentats.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur conforte également l’annonce du Premier ministre sur l’ampleur des menaces terroristes en France. Il a alors avancé que "Ce n’est pas parce que l’activité policière et judiciaire suit son cours que la menace disparaît. C’est un travail de longue haleine, il se poursuivra longtemps".