Une nouvelle drogue fait des ravages auprès des jeunes adultes et des adolescents, le "purple drank". L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé met en garde les jeunes et le personnel médical.
A base de soda et de sirop contre la toux ou de l’antihistaminique, le "purple drank" inquiète. La codéine, un opiacé, et la prométhazine, un antihistaminique H1, sont les principes actifs de cette drogue. Cette drogue des jeunes est donc très facile à se procurer, car ses ingrédients sont à la portée de tous. Tout le monde a des flacons de sirop qui traînent dans la boîte à pharmacie. Dans le cas contraire, s’il n’y en a pas, acheter des antitussifs opiacés auprès des pharmaciens ne requiert pas d’ordonnance, ce qui est une aubaine pour les jeunes en quête de sensations fortes.
En vogue aux États-Unis à partir des années 1990, le phénomène "purple drank" touche de plus en plus de jeunes en Europe et particulièrement en France. Cette drogue est effectivement sur le point de devenir très populaire sur le territoire français, selon le site de 20 Minutes.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est particulièrement inquiète face à cette situation. Elle a tenu à mettre en garde les entités concernées par ce fléau en pleine expansion. L’agence nationale du médicament s’était adressée aux "addictologues, aux urgentistes, aux pédiatres, aux médecins exerçant en centres de planning familial et aux professionnels exerçant auprès des jeunes et spécialisés dans la prévention de l’usage des drogues" afin d’endiguer le phénomène.
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