Notre Dame-Des-Landes : "Il ne faut pas avoir peur de la démocratie", affirme Manuel Valls

Outre la faisabilité environnementale de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les nuisances que le projet engendrerait, indisposeraient les riverains. Ce fait constitue d’ailleurs un autre point d’achoppement.

Organiser un référendum local sur le projet
Le Premier ministre Manuel Valls s’est confié dans les colonnes de Ouest-France mercredi en ce qui concerne le projet largement débattu de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le locataire de Matignon insiste sur le besoin d’organiser un référendum local sur le projet. "Cette consultation locale est la solution qui donnera une légitimité supplémentaire au projet, que l’État soutient depuis plusieurs années, quel que soit le président de la République ou le Premier ministre", a-t-il précisé au quotidien régional. 

Début des travaux à l’automne
L’exécutif veut accélérer les procédures concernant ce dossier et Manuel Valls table sur cette consultation locale pour conforter le projet. "Je le dis clairement si on empêche la consultation, il n’y aura pas d’alternative, et les travaux démarreront de toute façon à l’automne", a indiqué le Premier ministre. Il a ajouté que cette consultation représente l’avis des habitants afin de dépasser les blocages en précisant que toutes les règles mises en place actuellement permettent la réalisation de cet ouvrage. "Il ne faut pas avoir peur de la démocratie", a-t-il insisté.

Consulter les habitants de Loire-Atlantique
Dans cette perspective d’un référendum qui pourrait se dérouler avant l’été, les habitants de Loire-Atlantique seraient consultés. Effectivement, il s’agit du territoire sur lequel a été effectuée l’enquête publique en 2006. De plus, c’est le département le plus touché par le projet de NDDL, car 50 % des passagers au départ de Nantes proviennent de Loire-Atlantique. Manuel Valls a jouté que "les populations qui subissent les nuisances sont toutes en Loire-Atlantique".

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